Abstract
En 1994, l’équipe du CNET Bagneux animée par Jean-Yves Marzin a présenté pour la première fois le spectre d’émission d’une boîte quantique unique de bonne qualité, obtenue par croissance épitaxiale. L’observation d’une raie d’émission très fine a mis en lumière le caractère discret des états électroniques de cette nanostructure, lui conférant ainsi un statut « d’atome artificiel ». Cette expérience a stimulé un foisonnement d’études spectroscopiques sur les boîtes quantiques (BQ), a assuré la prééminence de cette méthode de fabrication particulière et ouvert la voie à l’exploitation de ces atomes artificiels en photonique quantique.
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