Abstract

Les études sur Mably ont généralement négligé l’apport du droit naturel moderne à sa pensée, ou résumé celui-ci à l’influence du Traité de gouvernement civil de Locke. Dans cet article, nous souhaitons à la fois relativiser la préférence lockéenne attribuée à Mably – tant les désaccords entre les deux auteurs sur les thèmes de la propriété foncière et de ses conséquences inégalitaires paraissent insurmontables – et réévaluer les emprunts, aussi bien implicites qu’explicites, opérés par Mably envers d’autres auteurs de cette tradition, tels que Hobbes, Pufendorf et Grotius. Notre conclusion est que l’abbé puise chez chacun d’eux des éléments susceptibles d’alimenter sa propre vision politique et sociale.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call