Crucial empirical data (currently absent in building energy models) on central heating demand temperatures and durations are presented. These data are derived from the first national survey of energy use in English homes and includes monitored temperatures in living rooms, central heating settings reported by participants, along with building, technical, and behavioural data. The results are compared with model assumptions with respect to thermostat settings and heating durations. Contrary to assumptions, the use of controls did not reduce average maximum living room temperatures or the duration of operation. Regulations, policies, and programmes may need to revise their assumptions that adding controls will reduce energy use. Alternative forms of heating control should be developed and tested to ascertain whether their use saves energy in real-world settings. Given the finding that detached houses are heated for longer, these dwellings should be particularly targeted in energy-efficiency retrofit programmes. Furthermore, social marketing programmes could use the wide variation in thermostat settings as the foundation of a ‘social norm’ programme aimed at reducing temperatures in ‘overheated’ homes. Finally, building energy models that inform energy policies require firmer foundations in real-world data to improve policy effectiveness. Greater coordination of data collection and management would make more data available for this purpose. Sont présentées ici des données empiriques critiques (actuellement absentes des modèles énergétiques des bâtiments) concernant les températures demandées et les durées d'utilisation du chauffage central. Ces données proviennent de la première enquête nationale sur l'utilisation de l’énergie dans les foyers anglais et comprennent les températures contrôlées dans les salles de séjour, les réglages du chauffage central indiqués par les participants, ainsi que des données comportementales, techniques et relatives aux immeubles. Les résultats sont comparés aux hypothèses des modèles en ce qui concerne le réglage des thermostats et les durées de chauffage. Contrairement aux hypothèses, l'utilisation de dispositifs de régulation n'a réduit ni les températures maximales moyennes dans les salles de séjour, ni la durée de fonctionnement. Il serait peut-être nécessaire que les réglementations, les politiques et les programmes révisent leurs hypothèses selon lesquelles le fait d'ajouter des dispositifs de régulation réduira l'utilisation d’énergie. D'autres formes de régulation du chauffage devraient être développées et testées afin de vérifier si leur utilisation économise de l’énergie dans des cadres de vie réels. Etant donné la constatation que les maisons individuelles sont chauffées pendant plus longtemps, ces logements devraient être particulièrement ciblés dans les programmes de mise aux normes visant un meilleur rendement énergétique. De plus, les programmes de marketing social pourraient utiliser les grandes variations dans le réglage des thermostats comme base d'un programme de « norme sociale » visant à réduire la température dans les logements « surchauffés ». Enfin, il est nécessaire que les modèles énergétiques des bâtiments, qui ont une influence sur les politiques énergétiques, soient plus fermement basés sur des données réelles afin d'améliorer l'efficacité de ces politiques. Une plus grande coordination dans la collecte et la gestion des données permettrait de disposer de davantage de données à cette fin. Mots clés: modèle énergétique des bâtiments, chauffage central, systèmes de contrôle, température demandée, commandes du chauffage domestique, demande énergétique, comportement des habitants, réglage des thermostats