This case study describes how sociocultural and activity theory were applied in the design of a publicly funded, Canadian Language Benchmark (CLB)-based English as a Second Language (ESL) credential program and curriculum for immigrant and international students in postsecondary institutions in British Columbia, Canada. The ESL Pathways Project was conceived to prepare immigrant students to navigate the multiple pathways in the settlement process from postsecondary education to the workplace, community participation, and citizenship. The innovation in curriculum design resulted from the systematic reinterpretation of situated cognition and task-based design using activity theory. Given that both situated and task-based learning share intersecting theoretical lineages with activity theory, this reinterpretation was more a deepening and improvement than a reconceptualization process. The ensuing units were defined by the real-world activities and contexts of target communities of practice, with relevant instructional topics, tasks, genres, skills, and outcomes presented in a systematic manner to support learners to participate, ultimately, in those target communities. This process contrasts with traditional ad hoc forms of task-based curriculum design in ESL and EAP (English for Academic Purposes).Cette étude de cas décrit dans quelle mesure la théorie socioculturelle et la théorie de l’activité ont joué un rôle dans la conception d’un programme d’étude à crédits pour l’anglais langue seconde reposant sur les niveaux de compétence canadiens et visant les immigrants et les étudiants internationaux dans les institutions postsecondaires en Colombie britannique au Canada. Le projet « ESL Pathways » (Parcours en anglais langue seconde) a été conçu pour aider les étudiants immigrants à naviguer les divers parcours que présente le processus d’établissement, depuis les études postsecondaires à la citoyenneté en passant par le milieu du travail et la participation communautaire. Le programme novateur résulte d’une réinterprétation systématique, par le biais de la théorie de l’activité, de la conception située et centrée sur les tâches. Puisque la cognition située et l’apprentissage basé sur les tâches partagent des éléments de la théorie de l’activité, cette réinterprétation représente plutôt un approfondissement et une amélioration qu’une reconceptualisation. Les unités qui en découlent reposent sur des activités réelles et des communautés de pratiques cibles, et elles présentent des thèmes, des tâches, des genres, des habiletés et des résultats de façon systématique de sorte à favoriser la participation des apprenants à ces communautés. Ce processus se distingue des formes traditionnelles et ad hoc de conception des programmes d’étude en anglais langue seconde et en anglais académique.
Read full abstract