Many social studies teachers have argued that the mandate to distinctively value Francophone and Indigenous perspectives is unjust without similarly valuing other perspectives within Alberta’s K–12 social studies curriculum (Gani, 2022a; Gani & Scott, 2017; Scott & Gani, 2018). Rather than outlining why these two sets of perspectives need to be specifically taught, the current curriculum justifies this mandate based on vague and undefined “historical and constitutional reasons” (Alberta Education, 2005, p. 4). Using an online survey and a focus group interview, Raphaël Gani asked 13 Francophone education stakeholders in Alberta (e.g., teachers, heritage group representatives, education consultants) to justify the distinct attention given to Francophone and Indigenous perspectives in the social studies curriculum. To facilitate this process, participants were asked to respond to quotes from Alberta educators questioning the need to distinctly acknowledge these perspectives. The participants’ responses offered a vision of Canada, a goal for education in Alberta, and a means to achieve this goal. They also offered an original view on the nature of Francophone perspectives, their relationship with Indigenous perspectives, along with how both Francophone and Indigenous perspectives are distinct from the many other diverse perspectives in Alberta today. De nombreux enseignants trouvent que le mandat de valoriser distinctement les perspectives des francophones et des Autochtones est injuste puisque d’autres perspectives ne sont pas valorisées de la même manière dans le programme albertain d’études sociales pour la maternelle à la 12e année (Gani, 2022a ; Gani et Scott, 2017 ; Scott et Gani, 2018). Plutôt que d’expliciter pourquoi ces deux types de perspectives se doivent d’être spécifiquement enseignés, le programme d’études actuel justifie ce mandat en s’appuyant sur de vagues « raisons historiques et constitutionnelles » qui ne sont pas définies (Alberta Education, 2005, p. 4). À l’aide d’un sondage en ligne et d’un groupe de discussion, Raphaël Gani a demandé à 13 intervenants en éducation francophone de l’Alberta (p. ex. enseignants, représentants de groupes patrimoniaux, conseillers en éducation) de justifier l’attention distincte accordée aux perspectives francophones et autochtones dans le programme d’études sociales. Pour faciliter ce processus, on a demandé aux participants de réagir à des citations d’éducateurs albertains remettant en question la nécessité de reconnaître distinctement ces perspectives. Les réponses des participants offrent une vision du Canada, un objectif pour l’éducation en Alberta et un moyen d’atteindre cet objectif. Ces réponses offrent également un point de vue original sur la nature des perspectives francophones, leur relation avec les perspectives autochtones, ainsi que sur la manière dont ces deux types de perspectives se distinguent de nombreuses autres perspectives en Alberta.
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