Summary Sporobolus pyramidalis is the dominant grass species in grazed areas while, in enclosures, Hyparrhenia filipendula, Heteropogon contortus and Ceuchrus ciliaris are the dominant species. Themeda triandra is present in the enclosures but absent from the grazed areas. Overall, plant abundance and vegetation cover in enclosures are richer than those in grazed areas. The situation in the enclosures probably provides evidence of what the grassland pattern would be in the whole peninsula in the absence of overgrazing. Destruction of bushes by elephants is evident.Numbers of hippopotamus have not changed markedly although the over‐grazing and loss of condition of some individuals due to insufficient food, especially in the dry season, would imply significant increase in their numbers. All warthog and bushbuck were resident and their numbers remained stable despite heavy predation, probably indicating a balance between their numbers and food resources. Seasonal fluctuations in the numbers of buffalo and waterbuck seem to be related to the qualities of the grasses in the pastures. Fluctuations in numbers of elephants is random, suggesting that the peninsula is too small a range for them at any season.Predation, especially by lion, appears to be a major regulatory mechanism on the warthog, waterbuck and resident buffalo populations. The overall mean biomass of herbivores during this study was the highest ever recorded for the peninsuIa, yet a much lower biomass in the late 1950's resulted in habitat destruction. It is suggested that the lower rainfall of the 1950's, compared to the current high levels was primarily responsible for the failure of grasses to recover from grazing pressure.RÉSUMEÉSporobolus pyramidales est l'espèce de savane dominante dans les régions broutées alors que dans les enclos, Hyparrhenia filipendula, Heteropogon contortus et Cenchrus ciliaris sont les espèces dominantes. Themeda triandra est présent dans les enclos, pas dans les endroits broutés. Partout, l'abondance des plantes et la couverture végétale sont plus riches dans les enclos que dans les régions broutées. La situation dans les enclos suggére vraisemblablement ce que le schéma de plaine serait sur toute la peninsule en absence de surpaturage. La destruction des buissons par les éléphants est évidente. Les nombres d'hippopotames n'ont pas changéénormément malgré le surpaturage et la perte de quelques individus par manque de nourriture, spécialement en saison séche, a qui supposerait une augmentation significative de leur nombre. Le phacochére et le guib harnaché y sont présents et leur nombre certe stable en dépit d'une prédation élevée, ce qui indique probablement un état d'équilibre entre leur nombre et les ressources alimentaires. Der fluctuations saisonniéres du nombre des buffles et des waterbucks semblent ètre licés aux qualités des graminées dans le paturage. Des fluctuations du nombre d'éléphants sont aléatoires a qui suggére que la péninsule est un trop petit territoire pour eux en toute saison. La prédation, spécialement par le lion, apparaǐt comme un mécanisme essentiel de régulation de population pour le phacochère, le waterbuck et le buffle. La biomasse moyenne totale des herbivores pendant cette étude fut la plus èlevée jamais rapportée pour la peninsule encore qu'une biomasse beaucoup plus basse vers la fin des années 50, ait résulté d'une destruction de l'habitat. II est suggéré que les plus faibles chutes de pluie des années 50, comparées auc chutes actuelles importantes, étaient les premieres responsables du fait que la repousse des graminées no pouvait couvrir les besoins des herbivores.