ObjectifDécrire les résultats chirurgicaux du brunissage d'implants orbitaires en polyéthylène poreux (PP) qui ont été exposés. MéthodesOn a procédé à une revue de synthèse rétrospective de patients consécutifs du Hong Kong Eye Hospital et du Queen Elizabeth Hospital de Hong Kong dont l'implant orbitaire en PP a dû être réparé en raison d'une exposition entre janvier 2002 et avril 2022. On a eu recours à une perceuse électrique pour réaliser le brunissage des implants orbitaires en PP exposés. La zone exposée a été recouverte d'une greffe sclérale provenant d'un donneur, et la plaie conjonctivale a ensuite été refermée. Les patients dont le fornix palpébral inférieur était peu profond ont subi d'autres interventions pour approfondir le fornix afin de mobiliser la conjonctive et d'assurer un recouvrement approprié de l'implant. RésultatsAinsi, les implants orbitaires en PP de 6 patients, qui ont été exposés suite à une énucléation (n = 4) ou une éviscération (n = 2), ont été réparés. Aucune récurrence ne s'est produite chez 5 des 6 patients après un suivi moyen de 25 mois (fourchette : 7-42 mois). Le 6e patient, atteint d'une endophtalmie, a subi une nouvelle exposition de l'implant orbitaire 16 mois après la réparation initiale; la prise en charge a reposé sur la réinsertion d'un implant en acrylique avec un emballage réalisé par une greffe sclérale provenant d'un donneur et une greffe dermo-graisseuse. ConclusionNous avons décrit une technique de brunissage pour réparer des implants orbitaires en PP qui ont été exposés. Notre technique est facile à utiliser et empêche efficacement une nouvelle exposition de l'implant.