Anti-müllerian hormone (AMH) is a glycoprotein traditionally known for its role in male sexual differentiation. More recently, AMH has been studied for its role in ovarian folliculogenesis and as a potential marker of ovarian reserve. A number of studies have suggested that measurement of serum AMH is a superior test of ovarian reserve because it is highly associated with the number of antral follicles, has little cycle variability, and declines throughout the reproductive lifespan. There is also evidence supporting the ability of AMH levels to predict age of menopause. Other studies have shown that measurement of serum AMH can predict responsiveness to ovarian follicular stimulation and the risk for ovarian hyperstimulation syndrome in women undergoing in vitro fertilization. Given the variety of potential applications and favourable test characteristics, it is reasonable to ask whether there is a place for providing universal AMH testing in Canada. RésuméL’hormone antimüllérienne (HAM) est une glycoprotéine traditionnellement connue pour son rôle dans la différenciation sexuelle masculine. Plus récemment, l’HAM a été étudiée en fonction de son rôle dans la folliculogenèse ovarienne et à titre de marqueur potentiel de la réserve ovarienne. Un certain nombre d’études ont laissé entendre que la mesure du taux sérique d’HAM constitue un test supérieur de la réserve ovarienne, puisqu’il est fortement associé au nombre de follicules antraux, qu’il présente peu de variabilité cyclique et qu’il décline tout au long de la durée de vie génésique. Certaines données soutiennent également la capacité des taux d’HAM de prédire l’âge de la ménopause. D’autres études ont indiqué que la mesure du taux sérique d’HAM pouvait prédire la réactivité à la stimulation folliculaire ovarienne et le risque de syndrome d’hyperstimulation ovarienne chez les femmes se soumettant à la fécondation in vitro. Compte tenu de la variété des applications potentielles et des caractéristiques favorables du test, il est raisonnable de se demander si l’offre d’un dépistage universel de l’HAM s’avère souhaitable au Canada.