Abstract This article focuses on one particular recent French Polynesian novel, Hutu Pāinu: Tahiti, Racines et Déchirements (2004), and more generally on the issue of how to approach and read Tahitian literature from the ‘outside’ given the heavily over-determined images of Tahiti in the western imaginary and the still relatively small (but growing) amount of indigenous literary production. The focus is on the poetics and hermeneutics of scent as explored by the author, Marie-Claude Teissier-Landgraf. The article argues that French Polynesian writers generally have been extraordinarily sensitive to over-determination, and that the theme of scent is used to challenge both western images of Tahiti as a floral paradise, and tendencies to idealize scent as a potential postcolonial form of sensory resistance to more containable modes of knowledge such as vision or hearing. The text suggests that Tahiti remains always a powerful object of outside desire, and this desire constantly threatens to foreclose the full potential readings of the literature. Cet article traite un roman francophone récent de la Polynésie Française, Hutu Pa-inu: Tahiti, Racines et Déchirements (2004), et plus généralement, la question de la manière dont il faut s’approcher de la littérature Tahitienne et la lire ‘de l’extérieur’, en vue du fait que l’image de Tahiti est nettement sur-déterminée dans l’imaginaire occidental, et la voix littéraire locale en français est née seulement depuis trente ans. Le point de départ de l’article est la poétique et l’herméneutique de l’odorat, telle qu’elles sont examinées par l’auteur, Marie-Claude Teissier-Landgraf. L’article démontre que les écrivains de la Polynésie Française ont été très sensibles à la sur-détérmination, et que le thème de l’odorat est employé à la fois pour mettre en question les images de Tahiti comme un paradis floral et en même temps les tendances à poser l’odorat comme une forme de résistance postcoloniale sensorielle aux connaissances plus faciles à contraindre, comme la vision et l’ouie. Le texte suggère que le Tahiti est toujours un objet de puissants désirs externes, et le ce désir menace d’appauvrir la richesse potentille de cette littérature.
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