Non-human primates harbor zoonotic pathogens including the rabies virus ( Rabies lyssavirus ). Though the chances of rabies transmission from primates is low, guidelines currently recommend a post-exposure prophylaxis for unvaccinated persons. In Madagascar, lemurs have been described as carriers of the rabies virus, but a discussion about the risk of rabies transmission to humans from lemurs, particularly in the context of in-country ownership of lemurs, has not been studied. We use qualitative and quantitative data collected from household surveys (n = 271 interviewees who had seen a pet lemur across 12 urban towns), web-based surveys (n = 229), and the literature (publications using data collected by the Institute Pasteur of Madagascar over the last century) to examine the context in which the rabies virus could be transmitted from lemurs to humans. Though only a few wild and pet lemurs in Madagascar have tested positive for rabies, post-exposure treatment is sometimes also sought out following aggressive incidents with lemurs. Many interviewees (22 ± 6%, mean ± 95% confidence interval CI) across 12 towns indicated that pet lemurs they had seen, had a history of aggression. Some lemur owners appear to be aware that their pets could transmit the rabies virus and seek veterinary care to prevent this. The public health burden of rabies is relatively low in Madagascar and despite some anecdotes in the literature, it appears that lemurs are rarely the source of rabies when humans become infected. However, this case study highlights the lack of data and publications regarding the public health implications of human-lemur contact in Madagascar. Resume Les primates non-humains hebergent des pathogenes zoonotiques incluant le virus de la rage ( Rabies lyssavirus ). Bien que les risques de transmission de la rage par les primates soient faibles, les lignes directrices recommandent actuellement une prophylaxie post-exposition pour les personnes non vaccinees. A Madagascar, les lemuriens ont ete decrits comme porteurs du virus de la rage, mais une discussion sur le risque de transmission de la rage a l'Homme par les lemuriens, en particulier dans le contexte de la propriete locale des lemuriens, n'a pas ete etudiee. Nous utilisons des donnees qualitatives et quantitatives collectees a partir d'enquetes aupres des foyers (n = 271 interviewes ayant vu un lemurien dans 12 villes), des enquetes en ligne (n = 229) et de la litterature (publications utilisant des donnees collectees par l'Institut Pasteur de Madagascar au cours du siecle dernier) pour examiner le contexte dans lequel le virus de la rage pourrait etre transmis par les lemuriens aux humains. Bien que seuls quelques lemuriens sauvages et animaux de compagnie a Madagascar aient ete testes positifs a la rage, un traitement post-exposition est parfois egalement recherche suite a des agressions par des lemuriens. De nombreuses personnes interrogees (22 ± 6%, moyenne ± Intervalle de confiance IC a 95%) dans 12 villes ont indique que les animaux de compagnie qu'ils avaient vus avaient des antecedents d'agression. Quelques proprietaires de lemuriens semblent etre conscients que leurs animaux de compagnie peuvent transmettre le virus de la rage et demander des soins veterinaires pour eviter cela. La rage constitue une charge relativement faible pour la sante publique a Madagascar et malgre quelques anecdotes dans la litterature, il semble que les lemuriens soient rarement la source de la rage lorsque les humains sont infectes. Cependant, cette etude de cas souligne le manque de donnees et de publications concernant les implications / consequences du contact entre humains et lemuriens sur la sante publique a Madagascar.
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