Abstract: Assia Djebar actively participates in the questioning of colonial history, writing L'Amour, la fantasia as a palimpsestic reparative historiography that turns the gaze of the colonial archive in on itself. Identification of the sources of uncited archival references, which Djebar interpolates in her own writing, offers a further glimpse of both her historiographical work, as well as how her authorial voice intervenes within the reappropriation of the archive to illustrate narratives which challenge a singular historical record. By pursuing a map of the uncited archival references that help to compose the novel, this work highlights how Djebar circumvents conventional archival authority and traditional historiographical methods through the literary. Locating the vast network of Djebar's uncited references to the archive by tracing them back to the original publications reveals the geography of exchange between Djebar's historiography and the colonial archive. Abstract: Assia Djebar participe activement au questionnement sur l'histoire coloniale en écrivant L'Amour, la fantasia comme une historiographie palimpsestique réparatrice qui tourne le regard de l'archive coloniale sur elle-même. L'identification des sources de références archivistiques non citées, que Djebar insère dans le texte, offre un aperçu de son travail historiographique, ainsi que la façon dont sa voix d'auteur intervient dans la réappropriation des archives pour illustrer des récits qui remettent en question la composition d'un texte historique singulier. À travers une cartographie des références archivistiques non citées qui contribuent à composer le roman, ce texte met en évidence le contournement de l'autorité archivistique conventionnelle produit par Djebar et les méthodes historiographiques traditionnelles par la littérature. En retrouvant la trace des publications originales, la localisation d'un vaste réseau de références aux archives non explicitement citées par Djebar révèle la géographie d'échange entre l'historiographie de Djebar et les archives coloniales.
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