The claim by universities to be ‘international’ has spread world‐wide over the last two decades and this has been largely interpreted to mean the recruitment and support of international students. Little attention has been paid to what this means for curriculum development. This study was carried out to explore disciplinary understandings of the concept of internationalisation of the curriculum (IoC) and ways academics might be encouraged to engage with the discourse. Staff at all campuses of an Australian university, including campuses in Malaysia and South Africa, were interviewed about their views on internationalising the curriculum. The interview tapes were transcribed and the scripts analysed using Becher’s categorisation of the disciplines to explore disciplinary differences in the discourses. The learning communities of the ‘hard pure’ disciplines were found to be resistant to engaging in the discourse of internationalisation, while all other discipline areas recognised the effects of the contextualisation of knowledge and the need to consider the future multi‐cultural work environments of their students. The possible reasons for the resistance of the hard pure discipline group are explored and ways to facilitate their engagement in the discourse. La revendication par les universités qu’elles sont devenues « internationales » s’est répandue globalement depuis deux décennies. Ceci a généralement été assimilé au recrutement d’étudiants étrangers et à leur soutien. Les implications de ce phénomène pour le développement des cursus n’ont pas été étudiées en profondeur. Cette recherche a été entreprise en vue d’explorer le sens donné par les disciplines au concept d’internationalisation des cursus, et comment les universitaires peuvent être encouragés à s’approprier le discours. Des entretiens ont été effectués avec les membres du personnel de tous les campus d’une université australienne, y compris les campus situés en Malaisie et en Afrique du Sud, au sujet de leur vision de l’internationalisation des cursus. Les enregistrements transcrits ont été analysés à l’aide de la catégorisation des disciplines de Becher de façon à explorer les différences disciplinaires au niveau du discours. Les communautés apprenantes provenant des disciplines « pures et dures » semblaient être résistantes à s’approprier le discours de l’internationalisation, tandis que les autres domaines disciplinaires semblaient reconnaître les effets de la contextualisation sur le savoir et la nécessité de prendre en considération les environnements professionnels multiculturels futurs de leurs étudiants. Les raisons possibles de la résistance observée au sein du regroupement disciplinaire « pur et dur » sont présentées, ainsi que des façons de faciliter leur appropriation du discours.