SummaryDrought conditions in the Eastern Cape Province, South Africa, from 1990 to 1993 caused much of the Bushmans River to dry up, thus forcing Cape clawless otters Aonyx capensis (Schinz), spotted‐necked otters Lutra maculicollis (Lichtenstein) and water mongooses Atilax paludinosus (Cuvier) to coexist in restricted ranges. The diet of the three carnivores was compared by analysing their scats to determine the amount of trophic overlap. Expressed as relative percentage frequency, the three most common prey categories found in Cape clawless otter scats were crab Potamonautes perlatus (Milne Edwards) (51%), insect (19%) and fish Tilapia sparrmanii (Smith) (18%). In spotted‐necked otter scats, fish (47%), crab (38%) and frog (8%) were the most common, while in water mongoose scats, insect (28%), crab (26%) and mammal (15%) were most abundant. Water mongooses and spotted‐necked otters ate similar sizes of crabs, significantly larger than those eaten by the Cape clawless otters. Cape clawless otters ate a wide range of crab sizes, including specimens much larger than those taken by the other two carnivores. Cape clawless otters and water mongooses ate similar size fish, significantly smaller than spotted‐necked otters. The results show that even during enforced cohabitation in a relatively small range during drought conditions, there is separation of diets in these three carnivores.RésuméLes conditions de sécheresse qui ont sévi dans la Province du Cap oriental, en Afrique du Sud, entre 1990 et 1993, ont causé l'assèchement d'une grande partie de la Bushman River, obligeant les loutres à joues blanches, Aonyx capensis (Schinz), les loutres à cou tacheté, Lutra maculicollis (Lichtenstein) et les mangoustes aquatiques, Atilax paludinosus (Cuvier), à coexister dans des aires resteintes. En analysant les déjections, on a comparé le régime alimentaire des trois carnivores pour déterminer le taux de recouvrement trophique. Exprimé en pourcentage de fréquence relatif, les trois catégories de proies les plus communes identifiées dans les dejections des loutres à joues blanches étaient les crabes Potamonautes porlatus (Milne Edwards) (51%), les insectes (19%) et les poissons Tilapia sparrmanii (Smith) (18%). Chez les loutres à cou tacheté, les poissons (47%), les crabes (38%) et les grenouilles (8%) étaient les proies les plus communes tandis que chez les mangoustes aquatiques, on trouvait surtout des insectes (28%), des crabes (26%) et des mammifères (15%). Les mangoustes aquatiques et les loutres à cou tacheté mangeaient des crabes de taille semblable, significativement plus gros que ceux mangés par les loutres à joues blanches. Ces dernières mangeaient des crabes de taille très variable, y compris des spécimens bien plus gros que ceux consommés par les deux autres carnivores. Les loutres à joues blanches et les mangoustes aquatiques mangeaient des poissons de taille comparable, significativement plus petits que ceux mangés par les loutres à cou tacheté. Les résultats montrent que, même pendant une cohabitation forcée, dans un territoire relativement réduit, pendant une sécheresse, ces trois carnivores présentent des régimes alimentaires distincts.