AbstractNo evidence for a specific role of IgM in mesangial proliferation of idiopathic nephrotic syndrome. To define the relationship of mesangial IgM to various morphologic categories of idiopathic nephrotic syndrome (INS), an analysis of 100 patients was carried out in which five morphologic subgroups were evaluated: group 1, minimal glomerular change (38 patients); group 2, minimal change with focal global sclerosis (18 patients); group 3, focal segmental glomerulosclerosis (FSG) (23 patients); group 4, mesangial proliferation (12 patients); group 5, focal segmental glomerulosclerosis with mesangial proliferation (9 patients). Immunohistochemical studies failed to demonstrate any differences between these five groups. The intensities of immunofluorescence and the percentage of tissue samples demonstrating IgM and/or C3 in the glomerular mesangium and subendothelial regions were similar. In addition, the presence or intensity of mesangial IgM did not predict the patients' current status or responsiveness to steroid therapy. Morphologic transitions were observed in patients who had more than one biopsy: one of five in group 2 and two of eight in group 3 developed mesangial proliferation; and nine often patients with mesangial proliferation in the first biopsy continued to show this finding in the second. In general, a complete response to steroid therapy and a favorable outcome is less likely in patients with this morphologic abnormality. In nine of the 27 repeat biopsies, there was lack of agreement between the first and second tissue samples with respect to the presence or absence of mesangial IgM. Although mesangial proliferation is a consistent feature of the morphology of certain patients with INS, these studies do not support a unique association with mesangial IgM.Absence de preuve d'un rôle spécifique de l'IgM sur la prolifération mésangiale du syndrome néphrotique idiopathique. Afin de définir la relation entre IgM mésangiale et les différentes catégories morphologiques de syndrome néphrotique idiopathique (INS), une analyse de 100 malades a été effectuée, avec évaluation de cinq sous-groupes morphologiques: groupe 1, lésions glomérulaires minimes (38 malades); groupe 2, lésions minimes avec sclérose globale focale (18 malades); groupe 3, glomérulosclérose focale et segmentaire (FSG) (23 malades); groupe 4, prolifération mésangiale (12 malades); groupe 5, glomérulosclérose focale et segmentaire avec prolifération mésangiale (9 malades). Les études immunohistochimiques n'ont pas permis de démontrer de différences entre ces cinq groupes: Les intensités en immunofluorescence et le pourcentage des exemples tissus indiquant de l'IgM et/ou du C3 dans le mésangium glomérulaire et les régions sous endothéliales étaient identiques. De plus, la présence ou l'intensité de l'IgM mésangiale ne préjugeait pas de l'état des malades, ni de la réponse au traitement stéroïdien. Des transitions morphologiques ont été observées chez des malades qui avaient plus d'l biopsie: un sur cinq dans le groupe 2 et deux sur huit dans le groupe 3 ont développé une prolifération mésangiale; neuf de dix malades avec une prolifération mésangiale à la première biopsie ont continué à avoir cette anomalie à la seconde. En général, une réponse complète au traitement stéroïdien, et une évolution favorable sont moins probables chez les malades ayant cette anomalie morphologique. Dans neuf des 27 biopsies répétées, il y avait un manque de concordance entre la première et la seconde en ce qui concerne la présence ou l'absence d'IgM mésangiale. Bien que la prolifération mésangiale soit une caractéristique morphologique habituelle chez certains malades avec INS, ces études ne sont pas en faveur d'une association unique avec l'IgM mésangiale.
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