The magnitude and implications for the construction industry of reductions in carbon dioxide emissions that will ultimately be required globally and in industrialized countries are critically examined. As a result of the problem of climate change, these reductions are found to be in the region of 80–90% by 2050- much larger than those presently under discussion in national and global political fora. The technological feasibility of buildings with low energy requirements and low carbon emissions suggests that existing technology is capable of delivering reductions in this range. Unfortunately, the progress that is being made at the cutting edge is, with very few exceptions, not carried over into building stocks as a whole. Regulatory, fiscal and market-based policy and strategy mechanisms for improving the performance both of new build and the existing stock are critically examined. The achievement of meaningful reductions will require a coordinated and strategic approach, which makes use of the complementarity between these mechanisms. Regulation alone, in the absence of clear and consistent price signals provided through mechanisms such as carbon taxation, is unlikely to deliver the reductions in carbon emissions that will be needed to stabilize the global atmosphere and climate. L'ampleur et les implications pour l'industrie de construction des réductions des émissions de dioxyde de carbone qui seront généralement exigées en fin de compte font l'objet d'un examen critque dans les pays industrialisés. Suite au problème des changements de climat, on a trouvé qu'en 2050 ces réductions d'émissions devraient se situer dans une zone de 80 à 90 % - c'est à dire, beaucoup plus grands que celle qu'on trouve dans les discussions et symposiums politiques nationaux et mondiaux. La faisabilité technologique de constructions nécessitant peu d'énergie et à faible émission de carbone suggére que la technologie actuelle est capable d'apporter des solutions à ces réductions. Malheureusement, à de rares exceptions prés, les progrés qui sont faits dans ces domaines de pointe ne sont pas appliqués dans leur totalité au secteur du bâtiment. La politique coordinatrice et fiscale, basée sur le marché ainsi que les mécanismes stratégiques visant à améliorer les performances concernant aussi bien les nouvelles constructions que celles existantes, sont examinés d'une façon critique. L'obtention de réductions significatives exigera une approche coordonnée et stratégique mettant en oeuvre ces deux mécanismes complémentaires. La seule réglementation, en l'absence d'arguments de prix clairs et cohérents comme par exemple la taxation sur l'oxyde de carbone, ne va vraisemblablement pas entrâner les réductions d'émissions de gaz carbonique qui seraient nécessaires afin de stabilizer l'atmosphère et le climat au niveau mondial.