AbstractThis article examines the adoption, by the New Labour government, of a mixed communities approach to the renewal of disadvantaged neighbourhoods in England. It argues that while there are continuities with previous policy, the new approach represents a more neoliberal policy turn in three respects: its identification of concentrated poverty as the problem; its faith in market‐led regeneration; and its alignment with a new urban policy agenda in which cities are gentrified and remodelled as sites for capital accumulation through entrepreneurial local governance. The article then draws on evidence from the early phases of the evaluation of the mixed community demonstration projects to explore how the new policy approach is playing out at a local level, where it is layered upon existing policies, politics and institutional relationships. Tensions between neighbourhood and strategic interests, community and capital are evident as the local projects attempt neighbourhood transformation, while seeking to protect the rights and interests of existing residents. Extensive community consultation efforts run parallel with emergent governance structures, in which local state and capital interests combine and communities may effectively be disempowered. Policies and structures are still evolving and it is not yet entirely clear how these tensions will be resolved, especially in the light of a collapsing housing market, increased poverty and demand for affordable housing, and a shortage of private investment.Résumé Le gouvernement New Labour a adopté une démarche de mixité des communautés dans le cadre de la rénovation des quartiers défavorisés anglais. Si certains aspects de la politique antérieure persistent, la nouvelle approche prend une tournure plus néolibérale à trois titres: en identifiant les concentrations de pauvreté comme étant le problème, en se fiant à une régénération par le marché, et en s'associant à un nouveau programme de politiques urbaines dans lequel les villes sont ‘gentrifiées’ et remodelées en tant que lieux d'accumulation de capital à travers une gouvernance locale de type entrepreneurial. En s'appuyant sur les premières phases d’évaluation de ces projets de démonstration sur la mixité, il est possible d’étudier l'exécution de la nouvelle approche à un niveau local, où elle s'ajoute aux actions, politiques et relations institutionnelles existantes. Des tensions entre intérêts des quartiers et intérêts stratégiques, entre communauté et capital, sont manifestes, tandis que les projets locaux s'efforcent de transformer les quartiers tout en cherchant à protéger les droits et intérêts des résidents en place. D'importants efforts de consultation des communautés se déroulent pendant qu'apparaissent les structures de gouvernance dans lesquelles les intérêts du capital et des autorités territoriales se combinent et où les communautés risquent bien de perdre toute capacité. Actions publiques et structures continuant d’évoluer, on ne peut pas encore voir comment ces tensions vont être réglées, compte tenu notamment d'un effondrement du marché du logement, d'une progression de la pauvreté, d'un accroissement de la demande d'habitations accessibles financièrement, et d'un manque d'investissement privé.
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