A clinically relevant number of patients report pain 1 year after vaginal delivery or Caesarean delivery. Study objectives were to identify the incidence of peripartum pain; determine whether pre-existing pain, pregnancy pain, or pain 2 weeks postpartum predicts pain at 3 months; and to identify whether delivery mode, epidural analgesia use, or delivery complications predict non–genito-pelvic pain postpartum.Primiparous women at 30 to 36 weeks GA with an uncomplicated singleton pregnancy were recruited from a large perinatal clinic. Participants completed questionnaires on sociodemographics and non–genito-pelvic pain. Questionnaires were completed in the perinatal clinic and then electronically 2 weeks and 3 months postpartum.Of the 133 women included, 50 patients (38%) had a chronic pain condition or pain prior to pregnancy, whereas 73 patients (55%) reported pain in pregnancy. Pain was present 2 weeks postpartum in 57 patients (43%) and 3 months postpartum in 33 patients (25%). Patients with pre-existing pain were more likely to experience pain 2 weeks postpartum (P = 0.006), and patients with pain 2 weeks postpartum were more likely to have pain 3 months postpartum (P = 0.005). Women who had a Caesarean delivery (P < 0.001) were more likely to have non–genito-pelvic pain at 2 weeks but not 3 months postpartum.Women with pain 2 weeks postpartum were significantly more likely to have pain at 3 months. Further investigation is required to determine whether pre-existing pain, pain in pregnancy, or pain at 2 weeks postpartum can adequately predict the likelihood of chronic pain.Un nombre non négligeable de patientes disent ressentir des douleurs un an après un accouchement par voie vaginale ou par césarienne. Notre étude visait à mesurer la prévalence des douleurs périnatales, à vérifier si les douleurs avant la grossesse, pendant la grossesse ou deux semaines après l'accouchement pouvaient prédire la présence de douleurs trois mois après l'accouchement, et à déterminer si le mode d'accouchement, l'utilisation de la péridurale et la présence de complications à l'accouchement pouvaient prédire les douleurs postpartum non génitopelviennes.Nous avons recruté des femmes primipares enceintes de 30 à 36 semaines ayant une grossesse monofœtale sans complication dans une grande clinique périnatale. Les participantes ont rempli des questionnaires sur leur profil sociodémographique et sur la douleur non génitopelvienne. Elles les ont remplis une première fois à la clinique, puis deux semaines et trois mois après l'accouchement par voie électronique.Sur les 133 participantes, 50 (38 %) avaient des douleurs ou des douleurs chroniques avant la grossesse, et 73 (55 %) ont indiqué avoir ressenti des douleurs durant la grossesse. Deux semaines après l'accouchement, 57 patientes (43 %) signalaient des douleurs; trois mois postpartum, ce nombre était de 33 (25 %). Les patientes qui ressentaient des douleurs avant la grossesse étaient plus susceptibles d'en ressentir deux semaines après l'accouchement (P = 0,006). De même, celles qui éprouvaient des douleurs deux semaines après l'accouchement étaient plus susceptibles d'en rapporter trois mois après l'accouchement (P = 0,005). Les femmes ayant subi une césarienne (P < 0,001) étaient plus susceptibles d'avoir des douleurs non génitopelviennes deux semaines après l'accouchement, mais pas après trois mois.Les femmes ayant des douleurs deux semaines après l'accouchement étaient significativement plus susceptibles d'en signaler aussi trois mois après l'accouchement. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si la douleur avant la grossesse, pendant la grossesse et deux semaines après l'accouchement sont des facteurs prédictifs du risque de douleur chronique.