Abstract

Le quatrième roman de John Lanchester, Capital (2012), offre un portrait satirique des excès du capitalisme, du fétichisme de la marchandise et de la globalisation. La structure chorale du roman transforme aussi le texte en roman-monde. Il embrasse les vies interdépendantes de protagonistes qui, chacun, incarnent une facette d’un présent densément ramifié. Retravaillant les principes de base du réalisme, le roman s’approprie le langage du matérialisme pour l’amener à œuvrer contre la réification des affects et de l’identité. Avec Capital , le roman « de la crise » (« credit crunch fiction ») revendique une forme de responsabilité qui s’incarne dans la matière même de la fiction.

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