Abstract

This is a brief report on a study of world cities in the under‐researched poor countries. Whereas previous work has focused rather haphazardly on one or a few cities beyond the West, this is the first study to systematically cover such ‘second‐tier’ world cities. Fourteen leading authorities from diverse backgrounds bring their expertise to bear on twelve world cities across four continents. Alongside the economic, they consider the political and cultural role these cities play within their regions and at the global level. The study leads to three principal conclusions: (1) these cities are extraordinarily diverse; (2) the city centers have become elite enclaves; and (3) along with the forces of globalization, the state and popular movements are important actors. These findings indicate the need for research that moves beyond the focus on globalization to take into account the multiple forces shaping world cities. And they demonstrate the benefits of overcoming an ethnocentrism in urban studies that privileges Western cities as locales of study and sources of generalization.Ce compte rendu résume une étude sur les grandes villes mondiales situées dans les pays pauvres délaissés par les recherches. Tandis que les travaux précédents s'étaient consacrés, plutôt au hasard, à quelques grandes villes hors d'Occident, cette étude est la première à couvrir systématiquement les villes mondiales ‘de second ordre’. Quatorze auteurs éminents d'appartenances diverses apportent leur expertise à l'égard de douze grandes villes mondiales réparties sur quatre continents. Ces chercheurs s'intéressent non seulement à la fonction économique, mais aussi aux rôles politique et culturel de ces villes au niveau régional et international. Trois conclusions majeures se dégagent: ces villes sont extraordinairement diverses, les centres‐villes sont devenus des enclaves pour élites et, parallèlement aux poussées de la mondialisation, l'État et les mouvements populaires sont des acteurs importants. Ces résultats montrent la nécessité de réaliser des recherches qui dépassent le seul plan de la mondialisation pour tenir compte des forces multiples qui façonnent les villes mondiales. De plus, ils prouvent qu'il vaut mieux s'émanciper de l'ethnocentrisme des études urbaines, lequel privilégie les villes occidentales comme sites d'étude et sources de généralisation.

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