Abstract

Dans la foulée du mouvement #moiaussi et d’un certain nombre de cas très médiatisés au Canada, il était possible de penser que les tribunaux reçoivent de plus en plus de plaintes de harcèlement sexuel au travail. Pourtant, il existe actuellement peu d’analyses des lois relatives au harcèlement sexuel au Canada. L’auteure du présent article offre ici sa contribution en analysant des décisions du Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique de 2010 à 2016. Elle y analyse les tendances dans l’évaluation de la crédibilité et de la nature des plaintes de harcèlement sexuel et démontre que le fait que la plaignante doive prouver que la conduite en question était « importune » dirige de façon inappropriée le centre de l’enquête juridique vers son propre comportement. En s’appuyant sur des questions bien documentées concernant les mythes et les stéréotypes genrés dans le contexte de l’agression sexuelle, cet article démontre que l’exigence de prouver que la conduite était « importune » introduit des problèmes semblables dans les plaintes de harcèlement sexuel.

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