Abstract

This study analyses the internal and external oppositions for the linguistic sign on, where this notion is used on a metalinguistic level, in Gustave Guillaume’s psychomecanical perspective. On the one hand, this notion consists of the opposition of two paradigms, indefinites and personals, with which on shares semantical and syntactical characteristics. On the other hand, it reveals, by an internal opposition within the sign itself, the various notional components based on its potential meaning. Thus, the ordination of those components juxtaposes two categories: person and number. Those parameters appear under the form of discursive values or effective meaning. Furthermore, the position of these values is organized by a double tension movement that ranges from the 3rd to the 1st person and passes through the plural 3rd person and the double persons. This movement represents the potential meaning of on in language, illustrated by a radical binary tensor.

Highlights

  • Dans ce travail portant sur le pronom on, qui, depuis sa grammaticalisation dans la langue française, n’a pas cessé d’intriguer les linguistes, une question se pose : comment pourrions-nous passer de la notion de concession à la polysémie du morphème on tout en restant dans le cadre de la psychomécanique du langage ? Nous partons de loin, environ un siècle plus tôt où, avec Ferdinand de Saussure, la notion d’opposition entre les unités qui constituent la langue en tant que système pourra nous servir de tremplin

  • Soutet, O., (2018) La syntaxe du français (7e édition corrigée)

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Summary

Introduction

Dans son Séminaire du jeudi de l’année 2017-2018 à la Sorbonne, intitulé « Systématique historique de la langue française », Olivier Soutet rappelle que la psychomécanique guillaumienne est conçue comme une « “machine” théorique à traiter la polysémie grammaticale ». Dans ce travail portant sur le pronom on, qui, depuis sa grammaticalisation dans la langue française, n’a pas cessé d’intriguer les linguistes, une question se pose : comment pourrions-nous passer de la notion de concession à la polysémie du morphème on tout en restant dans le cadre de la psychomécanique du langage ? Dans cette étude, l’opposition, non pas dans son acception du XIXe siècle, mais dans une acception linguistique, voire métalinguistique, comme une notion qui tend à opposer des unités en langue, comme l’entendait Saussure et comme l’a développé à sa suite Guillaume, en la complétant avec celle de « position » qui provient du mouvement inhérent à la langue, telle qu’elle apparaît dans la citation en exergue (cf ci-dessus). Ses résultats vont apparaître de l’extérieur vers l’intérieur selon quatre types d’opposition : (a) paradigmatique, (b) notionnelle, (c) catégorielle, puis (e) interne au signe lui-même afin d’organiser ses signifiés d’effet pour atteindre un signifié de puissance unique en langue

Opposition paradigmatique : subduction interne et changement de plan
Opposition notionnelle : subduction externe et changement sémantique
Opposition catégorielle : personne et nombre
Tenseur binaire radical du système de la personne
Tenseur binaire radical des nominaux
Première étape : identification discursive
Seconde étape : organisation discursive
Signifiés d’effet
Position des signifiés d’effet : vers un signifié de puissance unique
Conclusion
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