Abstract

Les récits d’esclaves sont des récits de souffrance qui ne vont pas sans joie. Si les souffrances des esclaves ont fait l’objet de nombreuses études, cet article se propose d’explorer leur contrepoint : plaisirs et joies qui, via leur mise en récit, acquièrent une dimension politique. Pour les esclaves, aucun plaisir n’est innocent, tout plaisir est politique, voire biopolitique, partie prenante des mécanismes disciplinaires des maîtres, qui font que leurs plaisirs peuvent être à la fois complices du système disciplinaire et signes de jouissance propre. Néanmoins, face aux régulations biopolitiques des plaisirs des esclaves, les récits d’esclaves peuvent produire un contre-discours politique via la mise en récit de « maigres joies » et plaisirs alternatifs, qui acquièrent une valeur infrapolitique et subjectivante.

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