Abstract

Au cours des années 1990, le député du parti travailliste Bernie Grant et l’Africa Reparations Movement (ARM-UK) ont mis en débat le sort d’une collection d’artefacts conservés dans les musées britanniques et qui avaient été pillés au Royaume de Benin en 1897 par les forces britanniques. Cette collection a constitué un prisme à travers lequel penser l’articulation entre le droit à disposer du patrimoine culturel, la construction des identités nationales et les revendications mémorielles. Cet article retrace les efforts de Grant et de ses collègues travaillant avec l’ARM-UK pour mettre en lumière les formes de pouvoir culturel et politique que les bronzes de Benin ont véhiculées dans un contexte postcolonial. En contestant la propriété de ces objets, les partis se sont emparés de la signification des bronzes pour afficher leurs engagements idéologiques, politiques et moraux. Aux côtés d’activistes politiques transnationaux, Grant et ses collègues ont plaidé pour le rapatriement des bronzes et généré un nouveau discours sur le caractère néocolonial des relations entre la Grande-Bretagne et le Nigeria.

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