Abstract

Cet article interroge l’innovation en coordination gérontologique via un système d’information dédié. Nous questionnons la mise en réseau des acteurs du sanitaire, social et médico-social, sous l’angle du développement d’une interprofessionnalité, se définissant par un fonctionnement démocratique des équipes, dans le respect des minorités. Nous questionnons plus particulièrement la place accordée aux métiers du care dans un milieu défini comme centré sur le travail curatif. L’analyse quantitative des échanges en ligne nous indique une très nette sous-représentation des actrices de l’accompagnement. Nous observons en revanche le renforcement de la fonction d’auxiliaire de vie coordinatrice, en charge sur un mi-temps de la coordination des interventions de leurs collègues. Nous proposons de les désigner en tant que « quasi-professionnelles », mobilisant des compétences avancées en termes d’échanges en équipes de soins élargies, sans pouvoir bénéficier du statut socialement valorisé de professionnelles. Elles font part des négociations de l’autonomie réalisées à domicile par leurs collègues et elles-mêmes, participant à la mise en visibilité du « travail invisible » du care .

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