Abstract

La destruction, à partir du début des années 1980, de la couche d'ozone stratosphérique, par des constituants halogénés issus de l'industrie chimique, est considérée aujourd'hui comme la première atteinte des activités humaines à l'environnement atmosphérique global. En parallèle, le protocole de Montréal, signé en 1987 pour réguler l'émission des substances destructrices d'ozone, fait figure de pionnier dans le domaine de la réglementation mondiale destinée à protéger l'environnement terrestre. Il a notamment inspiré le protocole de Kyoto signé en 1992 pour réguler les émissions des gaz à effet de serre. Plus de deux décennies après la signature du protocole de Montréal, le présent article fait le point sur la réduction des émissions de gaz destructeurs d'ozone, sur l'état de la couche d'ozone et sur les prévisions quant à son rétablissement, compte tenu du changement climatique et de son influence sur le retour à l'équilibre de l'ozone. Le bénéfice additionnel du protocole de Montréal quant aux émissions de gaz à effet de serre est également évoqué.

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