Abstract

Depuis le début des années 2000, il y a eu un nombre grandissant de fermetures de clubs vidéos partout en Amérique du Nord, phénomène qui indique une transformation importante du paysage médiatique qui concorde avec la hausse de la distribution numérique, avec un changement de la culture filmique et avec une économie en transformation. Plutôt que de s’engager sur les chemins souvent fréquentés de cette grande histoire, cet article s’intéresse aux pistes, souvent surprenantes et peu documentées, qui suivent la trajectoire des copies lorsqu’on ferme boutique. Pour ce faire, j’esquisse une théorie de la redistribution des médias et explore une esthétique de la redistribution. Cette esthétique nous permet de rendre compte de la relation qui existe entre la mutation du paysage médiatique et les pratiques culturelles qui remodèlent le rapport entre les “nouveaux” et les “vieux” médias. J’adopte une méthodologie variée, qui combine une enquête spécifique au terrain de recherche et une investigation esthétique. En suivant le destin des “vidéos après les clubs vidéos” à travers trois champs distincts, ceux du commerce de redistribution au détail, du monde de l’art et de l’Internet, on peut voir se dessiner une commune logique qui les traverse.

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