Victoriano Lorenzo, the cholo guerrillero

Abstract

Victoriano Lorenzo was the only Panamanian general executed for his role in Colombia’s Thousand Days War (1899–1902). Sometimes termed a “cholo guerrillero”, Lorenzo led Indigenous peoples into battle in alliance with the liberals against the conservatives who had taken power in Colombia. Lorenzo’s actions provide an example of the complicated relationships that Indigenous leaders sought to negotiate with liberals in Latin America at the turn of the twentieth century. Observers have long debated whether a political ideology motivated Lorenzo’s involvement with the liberals, and whether he can best be understood as a caudillo, nationalist, or socialist. An examination of his attitudes toward ethnic identities and women’s involvement in his struggle reveals that the actions of marginalized peoples were a primary factor that informed his political engagement.Victoriano Lorenzo est le seul général panamien à avoir été exécuté en raison de son rôle dans la Guerre de Mille Jours (1889–1902) en Grande Colombie. Lorenzo, qui fait partie de ceux que l’on appelle parfois les ‘guerrillero cholo’, a entraîné les peuples indigènes dans la lutte, menée aux côtés des libéraux, contre les conservateurs qui avaient pris le pouvoir en Colombie. Les actes de Lorenzo nous offrent un exemple des relations complexes que les chefs indigènes cherchaient à négocier avec les libéraux en Amérique Latine au début du vingtième siècle. Les observateurs ont longtemps débattu pour déterminer si l’engagement de Lorenzo aux côtés des libéraux était l’effet d’une idéologie politique, ou bien s’il faut voir en lui un caudillo, un nationaliste, ou un socialiste. L’examen de son attitude envers les minorités ethniques et l’implication des femmes dans son combat révèlent que les actions des communautés marginalisées ont joué un rôle crucial dans le développement de son engagement politique.