Abstract

Le titre de cet article dévoile un projet d'une ambition si vaste, pour ne pas dire démesurée, que je me sens obligé, dès l'abord, de présenter un certain nombre de justifications et d'avertissements. Je n'ai pas la prétention d'exposer intégralement, dans l'espace dont je dispose, tous les aspects et toutes les interactions complexes de ces deux phénomènes « politiques » que sont la royauté et l'aristocratie, non plus que de réfuter toutes les objections, pertinentes ou non, que peut soulever l'utilisation pour un tel projet de théories et de techniques extra-historiques et transdisciplinaires. Tout au plus défendrai-je d'entrée l'architecture théorique de mon étude — le concept de « théorie unifiée » — de la façon suivante : le roi et le noble représentent deux modes primaires d'expression de l'énergie, de la puissance, de la force vitale qui marquent la conduite des hommes. Ils s'enracinent tous deux dans une zone où domine le pouvoir sacré, et, par « pouvoir sacré », j'entends ici un agglomérat de concepts attachés à cette aura de puissance extra-personnelle qui entoure l'homme en société.

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