Abstract

RésuméDes virus, causes de vascularitesSi la plupart des vascularites systémiques sont de cause inconnue, la responsabilité d’une infection virale a été démontrée de façon formelle pour certaines d’entre elles, un traitement spécifique pouvant les guérir définitivement. Chaque virus incriminé rend compte d’un type particulier de vascularite.Infection par le virus de l’hépatite B (VHB)Elle est la cause de la périartérite noueuse dans 36 à 50 % des cas. La symptomatologie apparaît de façon aiguë, en général dans les mois suivant l’infection; elle est comparable à celle observée en l’absence d’infection par VHB.Cryoglobulinémies liées au virus de l’hépatite C (VHC)Les manifestations cliniques sont celles d’une vascularite systémique avec un tropisme plus particulier pour la peau (atteinte le plus souvent inaugurale et presque constante), les nerfs périphériques, les glomérules. Elles surviennent assez tardivement au décours de l’infection.Vascularites associées à l’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine)Il existe un fort tropisme pour le système nerveux périphérique (multinévrites) et central.Au cours de l’infection aiguë par le Parvovirus B19Des lésions de vascularite ont été parfois signalées après la phase virémique, se limitant généralement à une ou plusieurs poussées de pupura vasculaire prédominant aux membres inférieurs.Après infection par le virus varicelle-zonaUne vascularite se développe parfois, sous la forme d’un déficit neurologique central (déficit moteur avec ou sans aphasie environ un mois après un zona ophtalmologique), d’une atteinte de la rétine, plus rarement de la peau ou des reins.Vascularites associées à l’infection par le cytomégalovirus (CMV)Survenant essentiellement chez le sujet immunodéprimé, les vascularites après infection par le CMV sont diffuses intéressant surtout le tube digestif, en particulier le côlon, le système nerveux central et la peau.Une complication rare de l’infection à HTLV1 (Human T-cell Lymphoma Virus)Une vascularite rétinienne prenant volontiers la forme d’une rétinite nécrosante est souvent associée à une paraparésie spasmodique.Stratégie thérapeutiquePour de nombreuses vascularites d’origine virale, les traitements corticoïdes et immunosuppresseurs ne sont indiqués qu’en seconde intention en cas d’échec des antiviraux et de l’association d’antiviraux et d’échanges plasmatiques.

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