Abstract

ObjectifExaminer l'utilisation des soins virtuels en ophtalmologie et les tendances à cet égard tout en explorant les facteurs connexes au sein d'un système de soins de santé universel pendant la pandémie de COVID-19 en 2020. NatureÉtude transversale. ParticipantsOntariens admissibles à l'Assurance-santé de l'Ontario. MéthodesNous avons eu recours aux données de facturation des médecins pour la période de 2017 à 2020 afin de comparer les soins virtuels aux soins en personne. Une analyse de régression logistique a servi à examiner les facteurs en lien avec le recours aux soins virtuels. RésultatsLa hausse des visites virtuelles en ophtalmologie s'est produite immédiatement après l'adoption de la directive gouvernementale visant à réduire les activités en clinique et la mise en place d'un nouveau code de facturation pour les visites virtuelles (17,6 %). Les visites virtuelles ont atteint un sommet 2 semaines plus tard (55,8 %) pour diminuer immédiatement une fois la directive annulée (24,2 %). Entre mars et décembre 2020, les visites virtuelles étaient plus fréquentes chez les femmes (11,6 %) que chez les hommes (10,3 %), ainsi que chez les patients de < 20 ans (16,4 %) et de 20 à 39 ans (12,3 %) que chez ceux de 40 à 64 ans (10,8 %) et de ≥ 65 ans (10,6 %). Le recours aux visites virtuelles était similaire chez les patients des quartiers défavorisés (10,9 %) et des autres quartiers (11,1 %). Le taux de consultation virtuelle a été le plus élevé chez les porteurs d'une infection aiguë (14,2 %) ou d'un diagnostic sans caractère d'urgence (16,2 %), et le plus bas chez les patients qui présentaient une rétinopathie (4,2 %). Les ophtalmologistes de sexe féminin (15,4 %) ont prodigué des soins virtuels plus fréquemment que leurs collègues masculins (9,9 %). Ce sont les ophtalmologistes de 60 à 69 ans (13,1 %) qui ont prodigué le plus de soins virtuels (< 40 ans: 11,3 %; 40 à 49 ans : 11,0 %; 50 à 59 ans : 10,0 % et ≥ 70 ans : 7,7 %). Plusieurs modèles de régression logistique ont donné des résultats similaires. ConclusionAprès une hausse significative pendant la période initiale de la pandémie, l'utilisation des soins virtuels en ophtalmologie a ensuite diminué. Le recours aux soins virtuels variait significativement en fonction des caractéristiques des patients et des ophtalmologistes.

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