Abstract

This article examines the evolving relationship to work among French youth, in the context of relatively unstable employment and deteriorating conditions for entry-level employees. It explores the objective dimensions of work (such as job quality), and more subjective considerations related to career paths, work situations, and professional or social priorities. The study draws on two complementary sources. The generational surveys conducted by the Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) have allowed us to examine how representations of work shifted across an 18-year span. Meanwhile, data related to a single cohort of young people over seven years of their working life have allowed us to assess the effect of age. We explore the latter in terms of individual life and work experiences, the stages involved in the transition to adulthood, social background, and gender. Ultimately, the article identifies four categories of youth, each of which corresponds to a distinct and subjective relationship to work. These categories reflect various degrees of satisfaction and resignation in relation to work situations, setbacks, and opportunities for advancement. However, most young people remain optimistic about the future.

Highlights

  • Les conditions d’entrée sur le marché du travail par la « jeune génération »1 sont aujourd’hui loin d’être assurées et une incertitude importante règne sur les débuts de carrière

  • Pour réaliser trois interrogations espacées dans le temps, à 3, 5 et 7 ans, un échantillon a été construit de manière à être représentatif de la structure des sortants de formation initiale de l’année scolaire (n - 1) - n en anticipant la non-réponse et l’attrition, l’objectif étant de garantir la qualité des données requises dans les enquêtes longitudinales

  • Les diplômés de l’enseignement secondaire, dont nous avons pu voir que leurs conditions d’accès au marché du travail se faisaient de façon plus morcelée que par le passé, expriment quant à eux une plus forte adéquation formation-emploi que les générations précédentes, avec une évolution de 6 points du sentiment d’être utilisé à leur niveau de compétence et un jugement plus positif sur leur situation actuelle (+7 points vs +4 points pour les diplômés du supérieur)

Read more

Summary

Introduction

Les conditions d’entrée sur le marché du travail par la « jeune génération »1 sont aujourd’hui loin d’être assurées et une incertitude importante règne sur les débuts de carrière. Une fois le rapport au travail dessiné, l’analyse de ses reconfigurations au fil du temps nous conduit à développer deux orientations méthodologiques : une comparaison intergénérationnelle permet de comparer les perceptions des acteurs dans deux configurations d’emploi distinctes, à près de 20 ans d’intervalle; une analyse longitudinale permet quant à elle de rendre compte de la façon dont un tel rapport est susceptible de se redéfinir au cours de l’existence (comparaison des jugements à 3 et 7 ans après la sortie de formation initiale pour la Génération 2010). En prenant en compte les effets d’âge et de carrière, une typologie des rapports au travail est produite, permettant de déshomogénéiser le regard sur la jeunesse et relevant la façon dont opinions et attitudes à l’égard du travail sont susceptibles de se différencier selon les caractéristiques des jeunes et de leurs parcours

Données et méthodologies
Une enquête longitudinale
Intérêt d’une typologie
Un rapport au travail sensible aux effets de génération
De l’emploi au rapport au travail : des évolutions paradoxales?
Findings
Un nivellement des conditions d’accès au marché du travail selon le genre

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.