Abstract
Plusieurs universités canadiennes offrent, en contexte minoritaire, la possibilité aux étudiants issus de l’immersion et des écoles francophones de suivre des études en français. Le présent article propose d’explorer plus particulièrement le vécu d’élèves qui, après un secondaire en immersion, ont choisi de poursuivre leurs études aux côtés de francophones natifs, au campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. La recherche, qualitative, repose sur la réalisation par 24 étudiants de dessins réflexifs puis de textes explicatifs permettant d’obtenir une représentation imagée de leur vécu. Cette étude exploratoire tend à montrer que les étudiants d’immersion autant que leurs pairs francophones natifs éprouvent un sentiment partagé, entre amour pour le français et frustration par rapport aux difficultés langagières rencontrées au niveau universitaire. Elle montre également comment la diversité sociolinguistique et socioéducative apparait à la fois comme une source de tensions et une source d’enrichissement mutuel.
Highlights
Walking through the halls of Campus Saint-Jean, you will often hear a mix of French, English, Arabic, Spanish and many other languages
Context of learning and second language fluency in French : comparing regular classroom, study abroad and intensive domestic immersion programs
Summary
Walking through the halls of Campus Saint-Jean, you will often hear a mix of French, English, Arabic, Spanish and many other languages. Une recherche menée par Skogen (2006) au CSJ tend à montrer que peu de contacts se produisent entre étudiants d’immersion et francophones natifs, chacun des deux groupes se confinant, selon elle, dans des groupes d’affinités distincts. Et alors que Mandin (2008) met en évidence la crainte de certains étudiants d’immersion à prendre la parole face à leurs camarades francophones natifs, Tardif et MacMahon (1989), optant pour la perspective inverse, évoquent l’effet potentiellement retardateur qu’exerceraient les apprenants de langue seconde sur les étudiants de langue maternelle française, avec, non loin, le spectre d’une situation de bilinguisme soustractif (Cummins, 1978). Dans la partie suivante, comment nous avons procédé sur le plan méthodologique
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