Abstract

IntroductionAu cours de la pandémie du COVID-19, nous avons assisté au confinement de la population dans le monde entier. Cette mesure gouvernementale associée à l’application des gestes barrières devraient en principe réduire la fréquence de survenue des traumatismes oculaires. Le but de notre travail est d’essayer de comprendre les circonstances de survenue des cas de traumatismes oculaires recensés au CHU de IOTA durant la période de confinement de la crise sanitaire du COVID-19.MéthodologieIl s’agissait d’une étude transversale et descriptive. Les données ont été collectées de façon prospective. Notre étude couvrait la période de mars à mai 2020. Tout patient consentant, reçus au CHU de IOTA pour traumatisme oculaire sans distinction de sexe, de l’âge, de circonstance survenue des traumatismes ou de la nature des lésions étaient inclus par échantillonnage non probabiliste. Exclus de l’étude, les patients non consentants ou qui consultaient pour une affection oculaire non traumatique.RésultatsIl y avait au total 138 cas dont 84 hommes et 54 femmes, le sex ratio H/F = 1,5. Les enfants de 0 à 5 ans représentaient plus des 3/4 (79,14 %) de notre échantillon. Les traumatismes survenaient dans 45,83 % au cours des activités ludiques et 3,60 % des cas concernaient les violences domestiques.DiscussionLes mesures privatives de liberté notamment les couvres feux instaurées par le gouvernement malien afin de contenir la propagation de la pandémie du COVID-19 sont traumatogènes selon les auteurs.ConclusionLa sensibilisation des populations sur les conséquences sociales et psychologiques du confinement par l’audiovisuelle réduirait considérablement la fréquence de ces traumatismes oculaires.

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