Abstract

Après avoir retracé une brève histoire du féminisme, nous caractériserons les différentes tendances auxquelles les chercheurs attribuent les « féminismes africains » et les particularités multi-identitaires du féminisme galicien. Aïssatou Diamanka-Besland et María Reimóndez sont écrivaines et féministes. Toutes les deux appartiennent à deux contextes littéraires géographiquement opposés. Ses romans, Le pagne léger et Desde el conflicto, mettent en scène des femmes plongées dans le traumatisme, la subalternité et l’invisibilité qu’engendre la domination du patriarcat. Les éléments qui les unissent sont plus importants que ceux qui les séparent, puisque toutes les deux semblent plongées dans une mobilité réelle et imaginaire, mais surtout transgressive face au politiquement correct, et qu’elles luttent pour survivre dans des situations extrêmes. À partir des études de Spivak et de Mohanty et du concept de « subalternité », nous analyserons dans quelle mesure les deux écrivaines recourent à l’oralité pour donner la parole à des femmes réduites au silence dans de différents espaces géographiques.

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