Abstract

This paper compares the utopian dimension of the transhumanist movements, which advocate for a technological transformation of the human condition, with the utopian vision of those perspectives – recently popularized in France – that imagine an alternative society starting from the risk of a widespread collapse of our ways of life and production. Through the work of the French philosopher Paul Ricœur on social imaginaries, this paper looks at these two linked movements, their ideological dimension and their relationship with utopia. The main hypothesis is that the perspectives focusing on collapse could be effective in overcoming some contemporary ecological and social issues, whilst the transhumanist utopia could strengthen some of the present ideological contradictions. The transhumanist imaginary contributes in fact to preserve the dominant socio-economic balance and it lacks the critical approach that is key to utopia. On the contrary, the effort to imagine the collapse of our society could be the first step of a real utopian project, of the development of an alternative society, starting today.

Highlights

  • Combustibles de la révolution industrielle, les énergies fossiles ont imprimé leur marque aux paysages

  • Cette uniformisation est valable dans le secteur des transports avec une place prépondérante des produits pétroliers – ou de l’électricité pour le réseau ferré d’Ile-de-France – comme source d’énergie ; elle l’est aussi dans l’agriculture avec des régions qui spécialisent leurs productions et voient les exploitations agricoles diminuer en nombre mais augmenter en surface, dans la production d’électricité dont les trois quarts sont issus de centrales nucléaires vieillissantes et vulnérables10 aux variations climatiques et dans l’ensemble des secteurs vitaux pour les populations

  • Comme le souligne Sabine Barles, les engrais synthétiques permirent, certes, de réduire l’empreinte alimentaire de la région francilienne mais cette réduction « s’est faite au détriment de la qualité de l’eau (nitrates, phosphates, ammonium en excès issus des engrais et des déjections animales, auxquels s’ajoutent les produits phytosanitaires), elle entraîne donc une augmentation de l’empreinte aquatique dans sa dimension qualitative »77

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Summary

L’EQUIPE

Yves Cochet est président de l’Institut Momentum. Il a été ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement dans le gouvernement de Lionel Jospin. Agnès Sinaï, fondatrice de l’institut Momentum, est journaliste environnementale au site actu-environnement.com et collabore au Monde diplomatique, auteure de divers ouvrages, dont Sauver la Terre, coécrit avec Yves Cochet (Fayard, 2003) et Labo-Planète, avec Catherine Bourgain et Jacques Testart (Mille et Une Nuits, 2011). Elle a dirigé les tomes I, II et III des Politiques de l’Anthropocène, parus aux Presses de Sciences Po (Penser la décroissance en 2013, Economie de l’après croissance en 2015 et Gouverner la décroissance en 2017), et co-écrit le Petit traité de résilience locale (éditions Charles Léopold Mayer, 2015). Cette étude a bénéficié de la contribution d’Anna Dory, stagiaire et étudiante à Sciences Po, des cartographies élaborées par Ivan Fouquet et Baptiste François, architectes (cabinet Fair), et des réflexions de Nicolas Laruelle (Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France), ainsi que des nombreuses ami-e-s qui fréquentent les séminaires mensuels de l’Institut Momentum.

INTRODUCTION
A GREEN CITY PROGRAM : URBAN PLANTING
10. PROGRAMMES ET EXPERIENCES EXISTANTES
Findings
La valorisation
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