Abstract
This paper sets out to study the ironical effects related to morphological, rhetorical and macro-structural cues of the novel by N. Kazantzakis's Ο τελευταίος πειρασμός (1951), and then to examine the degree of their transposition in the French and English translations, carried out by Saunier (1959 La dernière tentation du Christ) and by Bien (1960 The Last Temptation of Christ) respectively. Initially, from a theoretical point of view some definitions of irony as a thought and rhetorical figure are reviewed, while a particular attention is drawn to the theoretical insights of literary irony, in relation to Kazantzakis's work and life. From an analytical, enunciative perspective, this article will endeavour to locate, classify and analyze some techniques of ironization brought into play by Kazantzakis, with a view to comparing them with their transposition in the translated texts. The study privileges a pragmatico-textual approach, which embraces the theoretical background of enunciative polyphony.
Highlights
S (1951), and to examine the degree of their transposition in the French and English translations, carried out by Saunier (1959 La dernière tentation du Christ) and by Bien (1960 The Last Temptation of Christ) respectively
Comme nous l'avons dit, l'œuvre de Kazantzaki foisonne en images et métaphores qui, sous forme d'adjectifs ou d'expressions tendent à intensifier les effets ironiques
Et cela dépend toujours de l'écrivain, de la créativité-imagination du ré-écrivain-traducteur et de la flexibilité et "des marges de manœuvre" que la langue d'arrivée offre à ce dernier
Summary
1.1 L'ironie comme phénomène énonciatif Lorsqu'on se propose d'étudier l'ironie, le premier problème qui surgit réside dans sa propre définition. La marque de chacun des personnages du roman kazantzakien s'affirme-t-elle à travers la matérialité signifiante, c'est-à-dire au niveau des registres de langue, des figures discursives, des jeux de mots, bref, tout ce qui donne corps au sens et à la signifiance du texte. Car tout le texte est ironique et local, car le narrateur, les personnages produisent un effet d'ironie dans un endroit précis du texte (Hamon 1996: 82). A cette inventivité réfléchie de l'écrivain grec, le traducteur est censé répondre par une autre inventivité réfléchie, afin de créer chez le public visé les mêmes ou presque les mêmes effets ironiques. Pour voir de plus près et "sur le tas" les problèmes que pose la traduction de l'ironie, nous proposons une analyse de quelques exemples. L'analyse se construit de la façon suivante: a) indices morphologiques, b) images/métaphores et c) dérivation
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