Abstract

Mai-juin 1968 a profondément bousculé l’université française. Des premières contestations étudiantes le 3 mai 1968 à la loi Faure en septembre 1969 qui semble prendre la mesure du malaise pourtant discernable avant les événements se déploie une séquence étudiante sur fond de crise sociale massive. Si les étudiants et les étudiantes contestent volontiers dans la rue, on ne peut passer sous silence le très important travail de réflexion sur l’avenir des universités qui s’est fait durant les évènements dans les amphithéâtres universitaires, mené tant par les étudiants que par les enseignants. Pourtant nous n’avons que peu de traces de ces réflexions notamment au niveau local. L’exemple du Collège Littéraire Universitaire de Brest constitue l’occasion d’évoquer les questionnements et les actions menées par une communauté universitaire située à la pointe de la Bretagne, communauté dont les caractéristiques, tant sociales que culturelles, tranchent avec les représentations nationales voire parisiennes. Pour autant, ce moment de réflexion participe également de l’affirmation de la nécessité d’une évolution tant politique que sociale propre à toute une génération.

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