Time-spatial boundaries of bioecozonations (planktonic foraminifera) in the latest Quaternary: a case study from the western South Atlantic

Abstract

Planktonic foraminifera assemblages accurately record climate fluctuations that occurred during the Quaternary. These assemblage variations (frequently abundance changes) are widely used to establish bioecozones. Since climate variations are neither synchronous nor spatially homogenous, this paper assesses the application of the bioecozonations from the south Brazilian continental margin to its understudied southern extreme. To accomplish this purpose, census counts were made on core SAT-048A, retrieved from the continental slope of the southern extreme, and were compared to published records from the south Brazilian continental margin. According to the age model, the sediment core SAT-048A spans the last 42 kyr. The last reappearance of the Globorotalia menardii complex is dated for the first time in the Pelotas Basin at 8.5 ka, marking the biochronologic limit of bioecozones Y/Z. The last disappearance of Pulleniatina spp., marker of the sub-bioecozones Y2/Y1, is dated at 25.7 ka, showing an asynchronous characteristic already reported for the Caribbean and Equatorial Atlantic, meanwhile, its last reappearance, that marks the Y1B/Y1A limit, is dated at 15.5 ka, agreeing with previous studies. The Pleistocene/Holocene boundary can be recognized based on the Last Abundance Peak of the Globorotalia truncatulinoides dextral morphotype (GtdLAP), also recognized in other cores of the south Brazilian continental margin.ResuméLes assemblages de foraminifères planctoniques ont enregistré avec précision les fluctuations climatiques qui se sont produites au cours du Quaternaire. Ces variations d'assemblages (souvent des changements d'abondance) sont largement utilisées pour établir des bioécozones. Puisque les variations climatiques ne sont ni synchrones ni spatialement homogènes, cet article évalue l'application des bioécozonations sur la marge continentale sud du Brésil jusqu’à son extrême sud, sous-étudié. Pour atteindre cet objectif, des comptages ont été effectués sur le carotte SAT-048A, prélevée sur le talus continental de l'extrême sud, et ont été comparés aux enregistrements publiés de la marge continentale sud du Brésil. Selon le modèle d'âge, la carotte de sédiments SAT-048A a enregistré les 42 derniers kyr. La dernière réapparition du complexe Globorotalia menardii est datée pour la première fois dans le Bassin de Pelotas à 8,5 ka, marquant la limite biochronologique des bioécozones Y/Z. La dernière disparition de Pulleniatina spp., marqueur des sous-bioécozones Y2/Y1, est datée à 25,7 ka, montrant une caractéristique asynchrone déjà signalée pour les Caraïbes et l'Atlantique équatorial, en attendant, sa dernière réapparition, qui marque la limite Y1B/Y1A, est datée de 15,5 ka, en accord avec les études précédentes. La limite Pléistocène/Holocène peut être reconnue sur la base du dernier pic d'abondance du morphotype dextral Globorotalia truncatulinoides (GtdLAP), également reconnu dans d'autres carottes récupérées sur la marge continentale sud du Brésil.