Abstract

Pour certains, la note en bas de page est clairement un aveu d’échec de la part du traducteur, cependant pour d’autres elle est inévitable, même particulièrment utile pour les lecteurs d’une traduction, et notamment dans le domaine de la traduction littéraire. Or, les traducteurs professionnels sont des lecteurs specialisés qui sont arrivés à une profonde connaissance aussi bien de la langue et de la culture de départ que de celles d’arrivée, et dont l’expérience les a fait prendre conscience du fait que la traduisibilité, au sens strict du terme, n’est pas toujours possible. En plus, ils savent bien quand et pourquoi le lecteur de la langue cible aura besoin d’une explicitation qui serait totalement superflue pour les lecteurs de la langue source. L’objectif de cet article est de présenter une étude du nombre et des caractéristiques des notes en bas de page dans quatre traductions en espagnol du roman d’Oscar Wilde The Picture of Dorian Gray et d’amener ceux qui connaissent bien les complexités du langage comme moyen de communication à reconnaître que les notes en bas de page ne sont pas l’échec du traducteur mais, au contraire, elles sont le gage de sa réussite.

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