Abstract

Bien que publié à plusieurs reprises depuis le XVIIe siècle, le récit de la translation des reliques de saint Regnobert demeure mal connu. L’identification des noms de lieux et des personnages permet de proposer ici une nouvelle lecture de ce texte qui, rédigé en deux temps, d’abord vers 856/858 puis vers 867/869, relate le périple suivi par les reliques depuis Bayeux jusqu’aux portes de la cité épiscopale de Lisieux. C’est en effet à Suiacum, sur une terre qui relevait alors de la juridiction de l’évêque de Bayeux, que fut fondé vers le milieu du IXe siècle un petit établissement monastique destiné à accueillir les reliques du saint. Durant sa courte existence, ce monastère reçut plusieurs aumônes dont quelques-unes de Charles le Chauve et de la reine Ermentrude.

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