Abstract
Le « travelling de Kapo », formule critique de Jacques Rivette devenue un mythe de la cinéphilie orthodoxe sous l’impulsion de Serge Daney et bien d’autres intellectuels, est avant tout un lieu commun mobilisé pour légitimer un « certain regard » sur les films. L’article examine les origines du succès de ce mythe et ce qu’il révèle de la doxa en matière de consommation cinématographique, avant d’aborder le problème qu’il soulève (celui de la justesse du geste artistique) sous un autre angle, plus ouvert aux « cadres de l’expérience » (Goffman).
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