Abstract

AbstractThe spreading of city improvement districts (CIDs) and connected forms of public–private partnership as an international model of urban renewal has been linked to the rise of ‘urban entrepreneurialism’ and the neoliberalization of policies and practices, at a time when competition between cities in the global economy has never been greater. The aim of this article is to explore the transfer and adaptation of the CID model in two cities of the South, Johannesburg and Cape Town. Arguing that CIDs are an example of the local embeddedness of neoliberalism, we highlight the role of the private sector in importing and adapting CIDs in South Africa, and point out the rise of techno‐politicians in CID management. Paying particular attention to discourses, we analyse the way images of decaying urban centres were used to legitimate the adoption of such schemes. The subsequent transformation of the model also enables us to explore the specificity of the adoption of this international best practice model in South Africa and its further circulation at the Southern African level. We conclude that while CIDs in South Africa raise familiar North American issues regarding the private management of public spaces, they also question the very nature of the African city model proposed and envisioned locally.RésuméLa diffusion du modèle du CID et du principe du partenariat public–privéà l'échelle internationale pour servir des stratégies de renouvellement urbain a été lue comme conséquence de la montée en puissance de l'urbanisme entrepreneurial et comme l'avènement de pratiques et politiques néolibérales, ceci alors que la compétition économique mondiale entre les villes est plus vive que jamais. Les auteures s'attachent dans cet article à décrypter le processus de transfert et d'adaptation du modèle du CID dans deux villes du Sud, Johannesbourg et le Cap. L'argument central est que les CIDs offrent un cas d'école de l'ancrage local du néoliberalisme. Le rôle du secteur privé dans l'importation et la promotion du modèle en Afrique du Sud est souligné, et illustre la montée en puissance des techno‐politiciens dans les affaires urbaines. Faisant une place particulière aux discours, les auteures analysent la façon dont les images du déclin des centres ont légitimé l'adoption du modèle. La transformation ultérieure du modèle permet par ailleurs de réfléchir aux spécificités de l'ancrage de ce modèle de «best practice» en Afrique du Sud et sa circulation à l'échelle de l'Afrique australe: alors que les CIDs nous renvoient à des questions relatives à la gestion privée des espaces publics déjà traitées dans les contextes du Nord, ils permettent également de réfléchir à la nature même du modèle de ville africaine proposé ici.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call