Abstract
Au sujet du rôle des partis politiques, comme promoteurs des intérêts des minorités ethniques, on a surtout insisté sur leur contribution en matière d'abolition des barrières ethniques à la mobilité sociale. Une telle limitation convient mal à la situation canadienne. Plusieurs Canadiens de langue française désirent l'assimilation entendue selon un certain sens (intégration socio-politique structurelle), alors qu'ils veulent l'éviter si elle est entendue autrement (assimilation culturelle). Le présent article distingue ces deux acceptions du concept d'assimilation et examine si les partis peuvent accélérer l'assimilation (intégration serait un terme mieux approprié, en français) structurelle d'une minorité ethnique à la vie et aux institutions de la société dominante, tout en protégeant cette minorité de l'assimilation (au sens strict) à la culture de cette même société.L'auteur suggère que le gouvernement peut servir les intérêts d'une minorité ethnique de quatre façons différentes; il s'interroge alors sur les relations qui peuvent exister, à cet égard, entre les activités du parti et les quatre modes d'action gouvernementale préalablement retenus. Il conclut que le support massif d'un seul parti, par une minorité, peut favoriser son intégration structurelle mais semblerait un instrument inefficace de lutte à l'assimilation culturelle.
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