Abstract

L'auteur fait l'analyse de la fonction des principaux sys‐temes sociaux pertinents dans la vie des personnes accusées d'ivrognerie, afin d'expliquer la récidive qui porte à croire que ceux‐ci sont engagés dans un tourniquet dont ils ne peuvent s'échapper. Les droits acquis à la force policière de mettre sous arrêt les personnes ivres s'appuient sur l'utilité de cette mesure pour satisfaire aux désires de la population relatifs au maintien de l'ordre et permettre le contrôle des hommes sans domicile et sans liens familiaux. Bien que la mise en arrestation protège de blessures corporelles l'homme en état d'ivresse, elle fait naître en lui un dépit qui contribue à son aliénation. La fonction de triage s'effectue de façgon rudimentaire dans les cours de justice et elle rend inévitable remprisonnement fréquent des prévenus sans domicile; ceci, bien que l'etude des sentences attribuées refléte certains compromis qui indiquent l'existence d'un conflit entre les notions de maladie et de criminalitéà l'égard de l'ivrognerie. La prison joue un rôle complémentaire à l'endroit de la vie chaotique et non productive de la société des clochards: elle offre certaines des rétributions d'un job régulier, un système stable d'interactions et la possibilityé de se remettre en santé. Elle contribue aussi au maintien de la société des clochards parce qu'elle est un moyen de socialisation et un réseau de renseignements. Les collectivites de clochards, par ailleurs, donnent au buveur une source reguliere d'alcool et des camarades; elles soutiennent ainsi le comportement deviant. L'auteur prétend que le systéme

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