Abstract

La crise post-électorale de 2019 peut être analysée comme la conséquence d’une certaine interprétation de la Constitution bolivienne de 2009. Une interprétation présidentialiste, fondée sur le continuisme des mandats présidentiels, a prévalu dans la compréhension et l’application des normes constitutionnelles, que ce soit à travers le juge constitutionnel ou à travers l’organe électoral. Cette interprétation présidentialiste, en remettant en cause la volonté populaire exprimée lors du référendum de 2016, a débouché sur un processus de déconstitutionnalisation qui peut en partie expliquer la crise institutionnelle ayant suivi les élections générales du 20 octobre 2019 et la présidence de facto de Jeanine Áñez.

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