Abstract

Cet article essaie de comprendre comment le concept d'hétérotopie de Foucault peut contribuer à penser le rôle de cet espace autre, « l'utopie située » dans ce cas précis le refuge de montagne, c'est à dire une cabane primitive en altitude. L'articulation avec le premier sens du mot refuge, du latin refugium « action de se retrancher », « fuite », « asile », en tant que lieu où l'on se met en sûreté face au danger, soulève des questions sous-jacentes. En forme de livre d'artiste, manuscrit illustré, le premier de quatre volets, ces pages ont été écrites à 1.200 m d'altitude sur le Massif de l'Arize, dans le Parc Naturel Régional d'Ariège dans les Pyrénées. C'est une immersion dans la nature sauvage, l'habitat des « prédateurs apex » lynx et ours. La cabane représente également une figure de résistance, une réponse à l'urgence écologique (Montvalon) ; elle possède un pouvoir d'évocation poétique varié à l'infini. (Brun) Sans électricité, alimenté par l'eau de source, accessible seulement à pied, le refuge de montagne ne signifie pas seulement un abri, mais aussi « un espace dans le wilderness, une capsule pour voyager dans le temps, une demeure dans une vie plus simple ». (Bowman)

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