Abstract
La Bolivie est un pays de tradition minière où on trouve diverses représentations des ressources du pillage des richesses naturelles par des nations étrangères au rêve « eldoradiste » de développement du pays sur sa base minière. L'arrivée au pouvoir en 2005 du premier président indigène du pays, Evo Morales, devait apporter au pays une nouvelle souveraineté nationale sur ces ressources. Ce modèle s'insère dans l'imaginaire du « Buen Vivir », qui doit permettre à la Bolivie de dépasser le modèle de développement capitaliste pour proposer un nouveau modèle, plus respectueux de la nature. Malgré de tels objectifs, le gouvernement Morales reste dépendant de l'exploitation des ressources naturelles qui lui permettent de financer ses politiques sociales. Il n'est également pas parvenu à dépasser les conflits entre organisations sociales pour le contrôle des gisements miniers. Tout en qualifiant le secteur minier de « stratégique » pour le développement du pays, le gouvernement Morales définit ainsi davantage sa politique minière pour répondre aux pressions de ces différentes organisations que dans l'intérêt national, comme en témoigne la Loi minière approuvée en 2014. Nous analyserons les contradictions de cette politique à partir de l'étude des différents modes de gouvernances minières en concurrence pour le contrôle des ressources et des réponses politiques apportées par le gouvernement Morales.
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