“The Man Without a Country” and America’s Post-war Crisis of National Belonging

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Hale’s “The Man Without a Country” turns on itself: The Man without a Country emerges not as the story’s one-dimensional villain but as its complex hero—a new sort of cosmopolitan patriot. With its powerful evocation of sentimental attachment to the figure of the American expatriate voyager, Hale’s tale reflects the author’s struggle to re-assert the sentimental power of an imagined community in the new context of a wide-ranging global existence. Hale may have begun writing in response to the crisis of national belonging triggered by the Civil War, hoping that this piece of invented folklore would reinforce or restore an older mode of bounded American national self-definition, but “The Man without a Country” in fact anticipates the outline of an alternative vision and stance reflecting the new international situation emerging over the course of the 19th-century—giving us a prescient portrait of an American identity that finds itself most fully in trans-national situations The Man Without a Country de Hale se retourne contre lui-même : The Man Without a Country n’apparaît pas comme le scélérat unidimensionnel de l’histoire, mais comme un héro complexe – une nouvelle sorte de patriote cosmopolite. Grâce à sa puissante évocation d’un attachement sentimental au personnage du voyageur américain expatrié, l’ouvrage de Hale reflète la lutte de l’auteur qui cherche à réaffirmer la puissance sentimentale d’une communauté imaginaire dans le nouveau contexte d’une vaste existence globale. Hale peut avoir commencé à écrire afin de répondre à une crise d’appartenance nationale déclenchée par la guerre de Sécession, en espérant que cette pièce de folklore inventé permettrait de renforcer ou de restaurer un ancien mode d’autodéfinition nationale américaine fermée, mais The Man without a Country anticipe de fait les grandes lignes d’une autre vision et façon de faire qui reflètent la nouvelle situation internationale émergeant durant le 19e siècle – et nous offre un portrait prescient d’une identité américaine qui se retrouve le mieux dans des situations transnationales.