Abstract

AbstractTraditional frontier literature identifies a positive correlation between land availability and fertility. A common explanation is that the demand for child labour is higher in newly established frontier regions compared to older, more densely populated farming regions. In this paper, we contribute to the debate by analysing the relationship between household composition and land availability in a closing frontier region, i.e. the Graaff-Reinet district in South Africa’s Cape Colony from 1798–1828. We show that the number of children in farming households increased with frontier closure, while the presence of non-family labourers decreased over time. Contrasting with the classic interpretation, we explain this by acknowledging that the demand for family labour was not a function of its marginal productivity and that farmers reacted differently to diminishing land availability depending on their wealth. Poorer households, which made up the majority of this frontier population, responded to shrinking land availability by employing relatively more family labour, while the wealthiest group invested in strengthening market access.TRANSLATED ABSTRACTS FRENCH – GERMAN – SPANISHJeanne Cilliers et Erik Green.L’hypothèse sur la disponibilité de terres et la main d’œuvre dans une économie de colons: richesse, main d’œuvre et composition du ménage à la frontière sud-africaine.La littérature traditionnelle de la frontière identifie une corrélation positive entre la disponibilité de terres et la fertilité. Une explication courante est que la demande de travail des enfants est supérieure dans les régions frontalières nouvellement établies, par comparaison avec d’anciennes régions agricoles plus densément peuplées. Dans cet article, nous contribuons au débat en analysant la relation entre la composition du ménage et la disponibilité de terres dans une région frontalière en train de fermer, le district de Graaff-Reinert dans la Colonie du Cap en Afrique du Sud, entre 1798 et 1828. Les auteurs montrent que le nombre des enfants dans les ménages agricoles augmenta avec la fermeture des frontières, tandis que la présence d’ouvriers agricoles non familiaux déclina au fil des ans. Contrairement à l’interprétation classique, nous expliquons ce phénomène en reconnaissant que la demande de travailleurs familiaux ne dépendit pas de sa productivité marginale, et que les exploitants agricoles réagirent différemment selon leur richesse à la disponibilité de terres diminuante. Les foyers plus pauvres, qui constituaient la majorité de cette population frontalière, répondirent à la disponibilité de terres déclinante en employant relativement plus de main d’œuvre familiale, tandis que le groupe le plus riche investit dans le renforcement de l’accès au marché.Traduction:Christine Plard

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