Abstract

Le syndrome d’« hypersensibilité chimique multiple » est au centre d’un long conflit depuis sa description à la fin des années 1970. Le premier objectif de cet article sera de montrer que le rapprochement entre une pathologie et une pollution est à la fois un problème « épistémique » et « axiologique ». Malgré ces conflits, le « syndrome d’hypersensibilité chimique multiple » est un dossier relativement silencieux en France. Nous expliquerons ce silence par : 1) l’absence d’une définition « consensuelle » du syndrome ; 2) l’absence d’un espace de conflit propre au dossier. Pour conclure, je proposerai de décrire la santé environnementale comme une multitude.

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